Chères sœurs, écoutez et savourez comment nous avons célébré, à Kipushya, le 4 novembre 2021, l’anniversaire de la Fondation de notre Congrégation.

Tout  a commencé la veille, le 3 novembre, avec une conférence que la Sœur Francine, Supérieure de la communauté, a tenu aux internes filles à 16h30’, dans la grande salle de l’internat. Le thème de la conférence était : « l’Histoire de la Congrégation ». Nos internes ont suivi,  avec beaucoup d’attention, cette conférence  qui était tellement intéressante. Elles ont posé beaucoup de questions. A la fin,  Sœur Francine a invité celles qui se sentiraient ou avaient le désir de servir le Seigneur dans la Vie Religieuse, de la rencontrer en particulier pour échanger davantage et avoir plus de détails.

Les filles ne comprennent pas bien ce qu’est la vie religieuse. En effet, c’est pour la première fois qu’il y a dans cette contrée la présence d’une Congrégation religieuse féminine. La Sœur a repris plusieurs fois pour leur compréhension que pour être religieuse, il faut aimer la prière et pour être SCJM, il faut être compatissante, aimer les pauvres, les personnes qui souffrent, les abandonnées et les laissés-pour-compte, à l’exemple de Jésus, de notre Fondateur Pierre-Joseph Triest et de nos Saints Patrons Saint Vincent de Paul et Saint Bernard.

Nous avons clôturé la journée avec une prière dite par la Sœur Sœur Francine KINI, conférencière.

La journée du 4 novembre 2021 a commencé, en communauté, par l’office du matin bien animé. Nous avons prié pour toutes les Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie du monde entier. Nous étions de cœur avec vous. Nous étions en grande joie pour fêter le 218^ème anniversaire de l’existence de notre Congrégation.

Pendant l’adoration de 7h55’ à 8h55’, nous avons rendu grâce à Dieu pour tous ses bienfaits reçus dans notre Congrégation. Les filles internes avaient l’adoration à la paroisse à 15h00’ et la messe était prévue pour 16h00’ dans la grande salle de l’internat. Tout l’avant-midi était consacré à plusieurs activités. Sœurs Francine Kini et Béatrice Biata s’occupaient principalement de la cuisine. Sœur Anny Kanku est partie d’abord à l’école pour enseigner pendant quelques heures, puis elle est venue nous rejoindre pour faire ensemble la cuisine, l’ornement et la logistique.

La célébration eucharistique a débuté à 16h20’ et a pris fin à 18h00’. C’était une très belle messe chantée par nos filles internes et nous même les Sœurs. Les acolytes qui ont servi la messe c’étaient aussi nos filles internes. Nous avons chanté dans les différentes langues tandis que les lectures étaient faites dans les langues du milieu afin de faire comprendre le message à tous nos invités : nos ouvriers de la ferme, de l’internat et de la communauté, chacun  accompagné  par son épouse.

Les intentions étaient lues par nos filles internes dans 7 langues différentes pour montrer à la foule notre dimension de l’unité dans la diversité. C’était en : Anglais, Français, Kikongo, Tshiluba, Lingala, Swahili et Kilala, la langue du milieu.

Le Père Yves, Salésien de Don Bosco était le célébrant du jour. Il était venu le 2/11/2021, voir Sœur Francine en vue de connaître  la vie du Fondateur et l’Histoire de la Congrégation.                                                                                                                    Le jour « J », bien que nous avions pris les lectures du jour, Saint Charles Borromée, le Père fit un commentaire sur l’Histoire de la Congrégation. Il expliqua toutefois aussi  comment Saint Charles Borromée avait travaillé avec ardeur comme secrétaire d’Etat et il avait aussi fondé une  congrégation religieuse.

En parlant des SCJM, dans son homélie, le Père Yves a commencé par les œuvres caritatives de la Congrégation et celles que notre Fondateur Pierre Joseph Triest avait créées. Il a aussi parlé de nos Frères de la Charité.

Ensuite, il nous a invitées à être des bergères qui veillent sur le troupeau de Dieu. Si ces œuvres caritatives existent encore jusqu’aujourd’hui, c’est parce qu’elles sont l’œuvre de Dieu. Il nous a demandé de faire le bilan de toutes nos œuvres caritatives depuis 1803 jusqu’aujourd’hui pour savoir si nous avançons, si nous sommes stationnées, ou si nous reculons. Bref, nous devons savoir servir le Christ par nos actes.

Il a invité aussi les parents présents à offrir leurs enfants au Seigneur, à ne pas les empêcher ou les décourager si jamais ces derniers se prononçaient  pour un engagement à la vie religieuse.                                                                                                                              Avant la fin de la masse, la Sœur Francine a expliqué à l’assemblée de Dieu le pourquoi de notre présence tous dans cette grande salle ce jour du 4/11/2021. Elle a donné un bref historique de la Congrégation aux ouvriers et à leurs femmes avec l’aide d’un interprète qui traduisait son message dans la langue du milieu, le Kilala. Elle a aussi souligné, comme le prêtre, le fait que les parents doivent laisser le libre choix à leurs enfants pour répondre à leur vocation.                                                                                                                                                         Elle disait : « Nous, nous avons tout quitté nos parents, nos familles, nos frères et sœurs, les biens matériels,… pour nous retrouver ici ! C’est aussi bien si vos enfants peuvent se  retrouver aussi ailleurs pour continuer l’œuvre de Dieu. »                                                                                      Après cela, nous avons eu la bénédiction finale par le prêtre.

Les manifestations festives ont commencé juste après la messe : prise des photos souvenirs, des chants, des danses beaucoup de joie et de rires. Nous avons mangé et bu. Nous avons clôturé la soirée par la prière dite par le Père Yves qui était l’unique célébrant du jour parce que les autres prêtres étaient en déplacement à Lubumbashi.

                SCJM Communauté ND de l’Assomption/Kipushya