Préambule
Au regard du traditionnel sentiment qui anime les gestionnaires de l’Institut Nuru pour Enfants Aveugles, il s’organise, chaque année, une fête dite « fête de l’école » pour harmoniser et consolider nos relations professionnelles et fraternelles. Elle favorise le vivre-ensemble en partageant nos joies et nos peines.
Du choix de la date
La date du 27 janvier a été circonstanciellement choisie pour raison de commodité liée au contexte socio-politique d’après élections générales au Pays qui venaient d’avoir lieu le 20 décembre 2023.
C’est pourquoi au lieu du 17 janvier, la date historique commémorant la fondation de l’Institut Nuru a été ajournée mais célébrée au courant du même mois.
Préparatifs de la fête
Une réunion générale réunissant les administratifs, les enseignants et ouvriers s’était tenue le 24 novembre 2023. Différentes commissions ont été mises en places ainsi que les modalités de participation.
Du déroulement de la fête
Le 27 janvier ! Oui, c’était le jour de fête. Un jour pas comme les autres. Tout était visible et se lisait par le décor planté depuis la veille.
Pour nos invités, le service de protocole conduisait tout le monde dans le hangar ou plutôt sous la tente dressée par un homme, comme envoyé par Dieu, d’une générosité légendaire, qui a tout fait à ses propres trousses, abandonnant ainsi ses multiples occupations ; certainement que le ciel le lui revaudra.
L’école a soufflé sur sa 53ème bougie. La marche a été de longue haleine. D’ailleurs, dans son homélie, l’officiant du jour, Mgr Gédéon Kafuku, Coordinateur Diocésain des Ecoles Conventionnées et Privées Catholiques, n’avait cessé de nous rappeler que cet âge n’est plus celui d’enfant, mais plutôt celui de la majorité.
C’est l’âge de faire l’inventaire, l’âge de remise en question de notre travail, de notre mission dans cette école d’enseignement spécialisé, l’Institut Nuru pour Enfants déficients visuels.
Les Enfants eux-mêmes, réunis en chorale, avaient animé la messe au terme de laquelle le mot de remerciement, dit par la Révérende Sœur Yolande-Edith NGOMALE, Préfet dudit Institut Nuru, à l’endroit de toutes les personnes ayant rehaussé de leur présence la manifestation du jour et cela en dépit de leurs multiples charges.
Immédiatement après la messe, il s’en était suivi de quelques activités récréatives d’ordre culturel, notamment les jeux, la danse, les chansons, la déclamation des poèmes, les scénettes ou sketch. A vrai dire, ce temps était encore plus plausible qu’on ne l’imaginait. Les enfants s’y étaient tellement investis qu’ils avaient capté l’attention de toute la masse. L’idée de dissipation n’effleurait personne.
Vu que l’on ne devait pas abuser du temps et de la disponibilité de nos hôtes, sur ordre du service protocolaire, les invités étaient conduits dans la grande salle où chacun avait trouvé sa place. Le service traiteur, accompagné de mamans, tous étaient prêts pour servir le repas.
Les invités avaient mangé et avaient bu au rythme des chansons à la une de certaines stars de la musique congolaise.
En dernière analyse, c’est aux heures vespérales que la salle se vidait. Et petit à petit, les objets se remettaient à leurs places respectives. Tout était fini, l’essentiel avait été fait. Sur scène, les enfants éprouvaient encore l’envie de continuer la journée ; ce qui était impossible.
Sr Yolande-Edith NGOMALE
Préfet des études